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Le salaire à vie n’est versé que sous condition de majorité, or une partie de notre modèle éducatif est basé sur l’égalité de l’accès à l’enseignement supérieur grâce au revenu universel des mineurs. En outre, le revenu pour les mineurs vient compenser les différentes formes d’aide à la parentalité (APL, quotient familial). Nous pensons ainsi que le salaire à vie ne pourrait pas venir remplacer les versements de la branche famille de la sécurité sociale.
Deuxièmement, le salaire à vie tel que présenté par Bernard Friot classe les individus selon leur qualification. Et selon leur capacité à participer à un certain niveau de création de valeur économique. Nous souhaitions décorréler notre revenu inconditionnel de toute forme de qualification, puisque décorrélé de toute forme de rôle économique joué par l’individu.
Le revenu universel / de base doit selon nous permettre à l’individu de vivre quel que soit le rôle qu’il veut avoir dans la société, dans un contexte de destruction continuelle des emplois. Le salaire à vie ne semble pas tout à fait répondre à cet objectif.
Ce point est abordé dans l’annexe économique : l’idée est de se donner trois ans après une “approbation” d’un tel scénario par la population pour mettre en oeuvre le revenu universel, la fiscalité écologique, et donc les principaux changements (notamment économiques) associés.
Qu’en dites-vous ?
21 janvier 2016 à 2 h 05 min en réponse à : Décentralisation : mise en concurrence des régions ? #160Notez bien que nous raisonnons dans l’ouvrage à l’échelle des nouvelles régions. Le Limousin est donc l’Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes…
Pour autant, nous pensons que les Régions peuvent avoir leurs singularités et que la recherche absolue d’égalité/équité entre les territoires conduit aux limites que l’on connait d’un État trop centralisateur.
Si l’on parle du système éducatif finlandais, chaque commune gère sa politique éducative, avec une très grande liberté d’action, et cela ne semble pas particulièrement préjudiciable pour les élèves !
Concernant les médicaments à l’unité, il s’agirait surtout :
– de faire évoluer les mentalités pour les rendre acceptables par les citoyens ; cela passerait notamment pour une garantie maximale de la sécurité du médicament délivré ; les outils informatiques et numériques doivent pouvoir permettre des multiples contrôles avant délivrance de médicaments ;
– de faire évoluer la place des industries pharmaceutiques et de leurs lobbyings…L’idée (pour débuter ! 😉 ) était de se concentrer sur le contenu textuel, d’une part, et de limiter les schémas / graphiques (…) pour ne pas en faire une étude scientifique, d’autre part.
Il s’agit avant tout d’un essai et d’une vision différente/nouvelle de la société. Le texte “brut” nous semblait davantage y répondre.
A voir comment cela pourra évoluer dans le temps…
“Obliger le peuple” n’est effectivement pas la bonne méthode selon nous. Cela doit davantage passer par un travail de pédagogie et de communication. Un film comme “Demain” y contribue. Nous souhaitons modestement y contribuer avec “Responsables !”. Et il serait selon nous nécessaire de mobiliser des milliers de citoyens-ambassadeurs capables de porter le message d’urgence écologique, parmi d’autres, auprès des citoyens. Qui ? Comment ? Sous quel format ? Dans quel but ? Voilà bien des sujets à approfondir !
A vous la parole.
Olivier
Il s’agit de :
– fusionner régions et départements
– transformer les communes en échelons de participation et non plus de les considérer comme entités de gestion ; conserver les intercommunalités comme échelons de gestionAprès tout, les Régions et les Intercommunalités sont des échelons très récents et on se contentait des communes et des départements auparavant… ce qui a fonctionné pendant des décennies.
Concernant l’Euro, il s’agit d’en faire une monnaie commune et non plus une monnaie unique, pas de le supprimer. De nombreux politiques partagent ce point de vue, et pas nécessairement les plus “radicaux”…
Concernant l’esprit de l’essai, nous pensons au contraire que les citoyens ont besoin d’un véritable nouveau projet de société, d’un vivre-ensemble reconsidéré et qu’il faut des modifications profondes dans la manière de faire-société. Les politiques de tout bord prônent le “continuous improvement” avec les résultats que l’on connait et la confiance accordée par les citoyens que l’on connait. Et s’il s’agit de répondre aux enjeux environnementaux qui nous attendent avec des petits pas, je crains que la planète ne nous attendra pas !
Olivier
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